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Notre entreprise est liée aux attitudes publiques

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Notre conférencier principal à Banff, Grant Ainsley, nous a tous fait très clairement comprendre que notre entreprise est liée aux attitudes publiques. Alors que pendant des années nous avons tranquillement fourni de l’eau potable saine et épuré les eaux usées, c’est un tout autre monde maintenant et presque TOUS les aspects de notre travail doivent tenir compte des attitudes publiques.

La confiance du public dans l’eau de ses robinets est une sérieuse préoccupation pour nous tous. Des incidents comme ceux qui se sont produits à Walkerton et Flint ne nous donnent pas une très bonne image et ne représentent pas bien notre profession. Mais la sensibilisation du public et les questions relatives au plomb, au manganèse et au fluor peuvent soulever de sérieux doutes chez nos clients. L’ACEPU continue de répondre aux médias à l’échelle nationale et à vous appuyer, vous les membres, avec des documents pertinents vous permettant de vous adresser à vos citoyens et à la presse locale. Cela comprend de l’information sur le rôle du propriétaire résidentiel pour obtenir sa coopération dans les plans de réduction du plomb. Il y a un intérêt croissant aux États-Unis pour les SPFA (SPFO/APFO), qui retiendront beaucoup l’attention avec la sortie du nouveau film Dark Water. L’ACEPU s’appuiera sur ses partenariats avec la WEF, l’AWWA et NACWA pour vous tenir informé sur ces questions.

Le maintien d’un système d’égouts adéquat consiste à amener le public à réfléchir à ses gestes et à cesser d’utiliser les toilettes comme poubelles. Les objets dits «?jetables?» dans les toilettes, les produits d’hygiène personnelle et les médicaments font partie des choses qui ne doivent pas s’y retrouver. Sur le front de l’eau de ruissellement, l’atténuation du risque d’inondation nécessitera une importante participation des propriétaires à la protection de leurs propriétés contre les inondations au moyen du contrôle du nivellement, du calibrage et des dispositifs anti-refoulement.

Puis il y a cette grande question primordiale du renouvellement des infrastructures et de l’investissement nécessaire. Pour arriver à réaliser ce que nous devons réellement faire, nous aurons besoin de l’appui public pour l’investissement nécessaire et les perturbations que les travaux entraineront. Les travaux pourront seulement être accomplis grâce aux efforts de sensibilisation des Canadiens et Canadiennes à la valeur de l’eau. L’ACEPU est fière d’être partenaire et commanditaire de la campagne blueW.org pour la promotion de l’eau du robinet et nous encourageons nos municipalités membres à emboiter le pas. Nous envisageons de solliciter du financement pour un nouveau projet pilote et cherchons de nouveaux partenaires qui souhaiteraient se joindre à nous… alors, attendez-vous bientôt à un appel de ma part.

Avancer dans un gouvernement minoritaire

Qui sait combien de temps durera cette situation minoritaire au fédéral, ça devrait être très intéressant. Plus de compromis sera certainement nécessaire et il devrait y avoir un terrain d’entente à mi-chemin entre les pressions exercées par le NPD et le parti vert et l’apparente réticence des conservateurs aux propositions actuelles et aux programmes politiques. Les gouvernements minoritaires précédents ont accompli beaucoup de tâches et nous pouvons en espérer autant à la prochaine session parlementaire.

Je me réjouis de voir Jonathan Wilkinson de retour à Environnement et Changement climatique comme nouveau ministre. En tant que secrétaire parlementaire et puis ministre des Pêcheries à la dernière session parlementaire, il était très au fait du règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées et nos appels à plus de souplesse dans l’application du règlement. Il peut aussi être une voix moins polarisante pour les premiers ministres des provinces et territoires. Entretemps, l’ancienne ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, hérite du portefeuille de l’Infrastructure et y voit un outil pratique pour la campagne environnementale. Je dis depuis des années qu’avec le programme national d’infrastructure il n’est pas tant question d’infrastructure que d’outil pour aborder nos engagements sur le changement climatique et appuyer le secteur canadien de l’innovation. Je n’ai pas encore travaillé avec Bill Blair, mais je m’attends à ce qu’il poursuive les efforts engagés par Ralph Goodale sur une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation. 

Joyeuses fêtes et bonne et heureuse année?!

Robert