Water Haller: WOW, quelle série !
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Nous venons tout juste de terminer la 4e partie de la série Fenêtre sur l’eau (WOW, de son acronyme anglais), et nous ne pourrions pas être plus heureux. Chaque séance a été bien reçue et a joint beaucoup plus de délégués que le fait notre Fenêtre annuelle sur Ottawa. La Fenêtre en direct était une occasion vraiment unique de collaborer avec des décideurs fédéraux de haut niveau. Elle est devenu l’événement phare de l’ACEPU depuis presque 30 ans. Notre mission consiste à collaborer avec le gouvernement fédéral et à plaider pour de bonnes politiques nationales.
Même avant que cette pandémie de COVID-19 nous frappe, nous discutions de l’idée de réaliser cet événement en ligne. Nous réunissions de 100 à 150 délégués dans une salle pendant deux jours où ils assistaient à des présentations du gouvernement fédéral sur 12 différents thèmes. Je ne peux pas vous dire à quel point il est difficile d’aligner des conférenciers de 12 ministères fédéraux tous présents pendant ces mêmes deux journées?! Pendant ce temps-là, les délégués pouvaient s’estimer heureux si trois ou quatre de ces sujets les intéressaient. Toutefois, sous forme virtuelle, étendue sur quatre mois, nous pouvons mieux programmer nos conférenciers et élargir les conversations. Puis nous pouvons promouvoir chaque séance auprès d’un public plus large, mais plus ciblé qui, nous en sommes fortement convaincus, devrait prendre connaissance de cette information.
Bien, nous avons réussi à joindre quasi 200 délégués qui ont assisté à chacune de nos 4 séances, et chaque séance a attiré, en bonne partie, un public différent de spécialistes. Je suis donc convaincu que nous avons accompli notre mission?!
En plus de remercier notre équipe de I’ACEPU, Adrian et Kara, nous sommes également reconnaissants à l’équipe du magazine Water Canada pour leur partenariat sur cette série. Nous avons déjà convenu d’organiser conjointement la Fenêtre sur Ottawa et le Sommet canadien de l’eau en juin prochain. Nous espérons pouvoir nous rencontrer en personne à nouveau, mais d’une façon ou d’une autre, ça devra être un format hybride, car nous avons une nouvelle perception de la puissance des communications en ligne.
Alors, qu’avons-nous appris durant ces quatre séances??
À notre séance d’ouverture en juillet, nous avons entendu la présentation de Sécurité publique Canada sur la cybersécurité et les initiatives sur les infrastructures essentielles. Nous avons ensuite partagé les Plans d’action en cas de pandémie et les recommandations formulées par les dirigeants de notre comité sur la Sécurité et la gestion des urgences.
Pour la deuxième séance en août, le personnel de Santé Canada a fourni son calendrier d’examen annuel des Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada. Ils ont souligné la fin de leurs examens sur l’E. coli, l’aluminium et le bore, et la poursuite de la consultation publique sur la métribuzine, le diquat et la qualité des eaux utilisées à des fins récréatives. Nous avons ensuite eu une discussion sur le plomb et la Legionella, les responsabilités des services municipaux d’eaux potable et usées et ce que nous pouvons faire de plus.
La troisième séance tenue en septembre a mis l’accent sur l’infrastructure avec des présentations d’Infrastructure Canada, de la Banque de l’infrastructure du Canada et de la Fédération canadienne des municipalités, qui ont énuméré les programmes offerts aux services d’utilité publique. Cela a mené à une discussion sur les enjeux, l’infrastructure et la durabilité des services d’utilité publique.
La dernière séance en octobre a accueilli des présentations de décideurs d’Environnement et Changement climatique Canada. Même s’ils n’ont pas lancé une révision complète du RESAEU, ECCC a annoncé certaines propositions de modifications administratives. Une modification majeure a permis un cycle prolongé d’accords d’autorité intérimaire avec les collectivités. Cela s’adresse aux quelque 230 réseaux d’épuration des eaux usées dans 130 collectivités à travers le Canada qui n’ont pas présenté de demande pour cette autorité en 2014. Ces collectivités devront commencer à surveiller leurs effluents et soumettre des rapports à ECCC pour être conformes. Elles seront ensuite sur une liste de priorités pour les dates butoirs de 2030 ou 2040, s’il n’existe pas de préoccupation plus urgente. Deux autres propositions de modification traitent d’autorisation temporaire de rejet d’effluents contenant de l’ammoniac non ionisé et des déviations durant des travaux de construction ou d’infrastructure planifiés. Vous êtes invités à étudier et à commenter ces modifications sur le site de consultation d’ECCC. Nous avons également entendu des exposés sur les travaux en matière de nouveaux contaminants et la recherche dans des petites collectivités et des collectivités nordiques. Le président de notre comité sur les eaux usées a donc partagé les commentaires que l’ACEPU a rédigés lors de la révision du Code national de la plomberie.
Nous poursuivons notre mission de faciliter et partager l’information nationale avec le lancement de la Conférence nationale sur l’eau et les eaux usées (NWWC) qui sera présentée comme une autre série de webinaires de novembre jusqu’au mois de février.
Robert