Water Haller: Les quelques mois les plus occupés en plaidoyer en 9?ans !
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Je vous ai tenu informé de notre participation au processus de création d’une Agence canadienne de l’eau pour la protection des ressources hydriques du Canada. L’agence proposée définit actuellement son mandat et le mode de travail avec les provinces, les territoires, les Premières Nations, les municipalités, les universitaires, les ONG et le secteur privé. Un groupe de travail de l’ACEPU a participé à une coalition nationale et a préparé son propre rapport détaillé. Entretemps, à la Chambre des communes, le Comité permanent de l’environnement a lancé un projet pour la protection de l’eau douce au Canada. Cette étude ressemble à certains égards à celle de l’Agence canadienne de l’eau, mais examine de plus près la façon dont le gouvernement fédéral abordera les enjeux de l’eau dans ses nombreux ministères et organismes. L’ACEPU a également fourni un projet détaillé à ce comité.
Le ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Canada a rédigé un rapport préliminaire sur le changement climatique prenant en considération les impacts et l’adaptation. Notre comité sur les changements climatiques en fait aussi l’examen et apporte ses commentaires. Nous continuons de travailler avec le ministère à des modifications au Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées (RESAEU) telles que présentées au webinaire de l’ACEPU l’automne dernier.
Parlant d’effluents, nous avons surveillé le Projet de loi émanant d’un député C-269 qui propose l’interdiction de l’immersion ou du rejet de toute eau usée non traitée, en tout temps, pour quelque raison que ce soit. Le projet de loi fait référence au déversement d’eaux usées à Montréal en 2015 et propose de retirer le pouvoir du ministère de fixer les conditions d’autorisation. Bien que de bonnes intentions puissent motiver le projet de loi, il ne semble pas saisir la réalité de nos activités, les conditions de notre infrastructure, le financement requis pour répondre aux besoins de notre infrastructure, ni l’ordre de priorité de l’investissement pour de meilleurs résultats environnementaux. L’ACEPU et la FCM effectuent un suivi du projet de loi et prépareront des commentaires et des réponses, s’il y a lieu. Toutefois, après les premiers débats au parlement, il ne semble pas que ce projet de loi soit adopté.
Il y a environ deux ans, l’ACEPU a réalisé une enquête nationale avec Sécurité publique Canada et l’Université Dalhousie pour examiner où nos services d’utilité publique se situent en ce qui concerne la résilience, particulièrement à l’égard de la cybersécurité. Le ministère passe maintenant à l’étape suivante et a embauché le groupe Deloitte pour travailler avec le Centre canadien pour la cybersécurité afin de mener une autre enquête nationale plus approfondie. L’ACEPU et notre comité sur la sécurité sont bien sûr très engagés sur la question. Entretemps, notre comité sur la qualité de l’eau potable continue d’examiner les Recommandations sur la qualité de l’eau potable au Canada et de rédiger des commentaires à l’intention de Santé Canada.
Tant que c’est trépidant, c’est stimulant?! Voilà pourquoi l’ACEPU a été fondée et pourquoi nous continuons d’exister. Il est gratifiant de savoir que notre valeur est reconnue à l’échelle fédérale et que les ministères fédéraux recherchent activement nos compétences et nos contributions détaillées.
Se rencontrer ou ne pas se rencontrer?? …….. NON?!
Et bien, les résultats de notre sondage auprès des membres sont là et une écrasante majorité a dit NON. Comme je l’ai expliqué le mois dernier, nous avons réalisé un sondage avec une simple question : Si le monde devait s’ouvrir et que nous étions libres de nous rencontrer, pourriez-vous venir?? Nous avons offert quatre choix de réponse : oui, certainement?; oui, probablement?; probablement pas?; certainement pas.
Bien que beaucoup d’entre vous (comme moi) aient tellement hâte de se rencontrer à nouveau, la réponse globale a été très claire. Plus de 60 % ont répondu : probablement pas ou certainement pas. La réponse s’élève à plus de 80 % lorsque nous tenons uniquement compte de celle des services d’utilité publique. La réponse de nos commanditaires et de nos exposants était également très négative. Il est donc officiel, la Conférence nationale sur l’eau potable et les eaux usées 2021 ne se tiendra PAS en direct à Niagara Falls.
Cet événement sera assurément virtuel et aura lieu en novembre. Nous travaillons encore sur la manière de le réaliser, sur quelle plateforme, sur le nombre de séances, etc.
Quant aux futurs événements, nous avons revu nos contrats pour que la NWWC se tienne à Halifax en novembre 2022 et à Niagara Falls en novembre 2023.
Nous improvisons, de nouveau, au fur et à mesure, J
Robert