Water Haller: D’eau et de réconciliation
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Quand j’ai commencé à rédiger cette chronique, j’ai pris une pause pour regarder le pape François et écouter son homélie à Maskwacis, en Alberta. Ces excuses publiques étaient un pas important et déterminant vers un long processus de réconciliation. Au-delà des excuses, il s’est tourné vers une enquête, la guérison et le rétablissement complets. La bénédiction des eaux était à son programme. J’ai dit à maintes reprises que les problèmes des Premières Nations ne relèvent peut-être pas du mandat officiel de l’ACEPU, mais que d’appuyer la réconciliation et le rétablissement concerne chaque Canadien et Canadienne.
Durant des milliers d’années, nos Premières Nations ont assuré une véritable intendance des ressources qui rendent le Canada tellement prodigieux, parmi elles, notre eau si précieuse. Pourtant, un grand nombre de collectivités et de personnes des Premières Nations n’ont pas accès à la plus essentielle des ressources. L’ACEPU poursuit son engagement pour la réconciliation et le rétablissement par l’implantation de communautés saines avec et par les Premières Nations avec notre soutien et notre respect. Les paroles du pape qui m’ont frappé sont les suivantes : «?le contraire de l’amour n’est pas la haine, mais l’indifférence?».
Notre conférence nationale sur l’eau potable et les eaux usées à Halifax commencera avec un discours d’ouverture de l’Atlantic First Nations Water Authority pour que nous puissions comprendre ce modèle de gouvernance, son potentiel pour le Canada et notre rôle comme chefs de file des services d’eau au Canada en appui à cette initiative et à d’autres.
En 2024, le Canada accueillera le Congrès mondial de l’eau de l’Association internationale de l’eau au cours duquel nous souhaitons faire la lumière sur les problèmes liés à l’eau que rencontrent les Autochtones, mais nous invitons aussi à un dialogue international sur la santé des communautés autochtones dans le monde.
