Il ne faut jamais gâcher une bonne catastrophe!
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Nous pouvons tous apprendre beaucoup d’une catastrophe, ou de toute défaillance d’un système, et je n’ai pas besoin que ça se passe dans ma ville pour en tirer de précieuses leçons. Le mal de tête de quelqu’un d’autre peut être un exemple de ce qui «?pourrait?» nous arriver, nous permettant ainsi de l’éviter, de nous y préparer ou d’y répondre. L’année 2024 nous a certainement offert une série de catastrophes et de défaillances de systèmes d’où tirer des leçons. Nous avons tous suivi la rupture de la conduite maitresse à Calgary, mais d’importantes défaillances sont aussi produites ailleurs dans le pays, causant de graves dommages dans de grandes villes comme Montréal, Ottawa et Vancouver. Une coupure d’électricité à Edmonton a mis la ville en état d’alerte et d’abondantes précipitations ont inondé les autoroutes et le réseau de transit de Toronto.
En tant que porte-parole du secteur municipal d’utilité publique au Canada, l’ACEPU a exercé des pressions pour obtenir un programme de financement dédié au renouvellement d’infrastructures à l’échelle fédérale. Le dernier programme de plus de 100 milliards de dollars a été entièrement approuvé il y a un moment et le gouvernement fédéral a commencé à envisager la prochaine étape. Les dirigeants de l’ACEPU se sont réunis avec les hauts responsables d’Infrastructure Canada et ont organisé des réunions avec beaucoup de nos membres pour que les fonctionnaires puissent être directement informés des problèmes en matière d’infrastructure dans chaque ville. L’ACEPU a également présenté des soumissions officielles au Comité permanent des finances et au Comité permanent de l’environnement du parlement ainsi qu’à la Banque de l’infrastructure du Canada.
Bien que des programmes de financement à court terme soient annoncés, ils sont tous liés au logement. Tout projet hydrique proposé doit être associé d’une manière ou d’une autre à de «?nouveaux?» logements. Notre message était que tout n’est pas relié au logement et que nos infrastructures vieillissantes mettent nos collectivités à risque. Si nous avions besoin d’un bon exemple d’impacts que peut causer la défaillance d’un système sur une collectivité, nous en avons maintenant plusieurs répartis dans tout le pays. Il est impossible que nos dirigeants politiques puissent ignorer ces situations d’urgence.
Tout cela constituera un point central à notre Conférence nationale sur l’eau potable et les eaux usées (NWWC) en novembre. Nous entendrons certaines histoires d’horreur liées à ces catastrophes et nous partagerons les leçons que nous pouvons en tirer. Comment avons-nous réagi?? Comment avons-nous géré ces catastrophes avec le conseil municipal, auprès des médias et du public?? Comment pouvons-nous traiter une situation semblable la prochaine fois?? Nous avons invité certains des joueurs clés de ces villes pour qu’ils partagent leurs expériences.
Pendant ce temps, nous célébrerons aussi certaines réussites incroyables. De concert avec nos partenaires de Water Canada, nous mettrons en lumière un certain nombre de projets passionnants tirés du rapport sur les 50 plus grands projets hydriques. Nous présenterons également une conférence de la Banque d’Infrastructure du Canada qui abordera de récents projets financés par la Banque au Manitoba.
Mais la VRAI raison qui vous attire à la NWWC est le réseautage professionnel. Nous réunissons des centaines de personnes parmi les plus hauts dirigeants, consultants et universitaires des services d’utilité publique pour qu’ils puissent partager leurs connaissances et leur amitié. Les mardis à la NWWC sont toujours un événement mémorable et cette année nous serons sur la liste des célébrations légendaires. Le Mardi gras au Peg sera une fête de style Nouvelle-Orléans avec un orchestre de jazz louisianais et un menu cajun inspiré du musée canadien des droits de la personne (un endroit spectaculaire)?; ne manquez pas cet événement?!