Le Canada signe un traité mondial visant la réduction des émissions de mercure
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La Convention aborde tous les aspects du cycle de vie du mercure, y compris celui de fournir les mesures visant à contrôler et réduire un large éventail de produits, de processus et d’industries qui utilisent, libèrent ou émettent du mercure. Le rythme auquel le mercure est réduit dépendra d’un certain nombre de facteurs, y compris savoir quels sont les pays engagés à ratifier le traité, combien vont le faire (50 pays sont requis pour l’entrée en vigueur) et quelles sont les mesures que les Parties au traité vont décider de prendre.
En tant que pays de l’Arctique, le Canada est l’un des principaux bénéficiaires de cet accord. Il a réduit ses propres émissions de mercure de plus de 90 %, au cours des quarante dernières années, mais il faut faire davantage afin de protéger la santé de la population canadienne et de l’environnement. Plus de 95 % de la pollution par le mercure au Canada liée aux activités humaines provient de sources étrangères.
Le mercure et d’autres métaux continuent d'être trouvés dans les effluents des eaux usées et les produits de biosolides. Grâce aux efforts nationaux et internationaux visant à réduire non seulement les émissions dans l'environnement, mais aussi à limiter l'utilisation du mercure dans les produits industriels et des ménages, nous espérons une amélioration dans le secteur.
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