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28 novembre 2013
 
 

Le Canada signe un traité mondial visant la réduction des émissions de mercure

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Le gouvernement du Canada a signé, le 10 octobre 2013, la Convention de Minamata sur le mercure, un accord mondial visant à réduire les émissions et les rejets de mercure dans l’environnement. Il s’agit d’un traité juridiquement contraignant négocié sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Son principal but est de protéger la santé humaine et l’environnement des sources, d’origine humaine, d’émissions et de rejets de mercure et de composés du mercure.

La Convention aborde tous les aspects du cycle de vie du mercure, y compris celui de fournir les mesures visant à contrôler et réduire un large éventail de produits, de processus et d’industries qui utilisent, libèrent ou émettent du mercure. Le rythme auquel le mercure est réduit dépendra d’un certain nombre de facteurs, y compris savoir quels sont les pays engagés à ratifier le traité, combien vont le faire (50 pays sont requis pour l’entrée en vigueur) et quelles sont les mesures que les Parties au traité vont décider de prendre.

En tant que pays de l’Arctique, le Canada est l’un des principaux bénéficiaires de cet accord. Il a réduit ses propres émissions de mercure de plus de 90 %, au cours des quarante dernières années, mais il faut faire davantage afin de protéger la santé de la population canadienne et de l’environnement. Plus de 95 % de la pollution par le mercure au Canada liée aux activités humaines provient de sources étrangères.

Le mercure et d’autres métaux continuent d'être trouvés dans les effluents des eaux usées et les produits de biosolides. Grâce aux efforts nationaux et internationaux visant à réduire non seulement les émissions dans l'environnement, mais aussi à limiter l'utilisation du mercure dans les produits industriels et des ménages, nous espérons une amélioration dans le secteur.

 

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