Le "WATER HALLER": Faire passer un message peut être un jeu risqué – Notes de Robert Haller, Directeur Général
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Notre slogan à l’ACEPU est d'être la voix nationale de l'eau potable et des eaux usées au Canada. Dans notre association, nous avons mis beaucoup d'efforts sur l’accroissement de la sensibilisation et de la couverture par les médias. Lorsque les journalistes sont en train de préparer un reportage sur les problèmes liés à l'eau, ils nous appellent pour des commentaires. Parfois, j’essaie d’apporter les réponses moi-même, mais en général, je demande l'avis de nos comités techniques ou des membres spécifiques ou plus souvent je dirige le journaliste directement vers les spécialistes. Parfois, cela fonctionne et parfois cela ne fonctionne pas. Pour ceux d'entre vous qui ont déjà eu à traiter avec les médias, vous savez de quoi je parle.
Si vous voulez contrôler votre message, vous êtes limités à vos propres canaux de distribution – et donc vous prêchez aux convertis. Si vous voulez atteindre le grand public, vous devez travailler à travers les médias – et donc vous renoncez à tout contrôle.
J'ai été impliqué récemment dans deux entrevues télévisées. Les deux entrevues ont pris plus d'une heure de temps pour la préparation, l’installation de la camera, et 20 minutes de questions et réponses. Alors j'ai attendu jusqu'au soir pour voir qu’il n’y a que 3 à 6 secondes de gloire qui ont survécu aux coupures du montage. J'ai compris que les medias n'accordent pas beaucoup de soin pour les détails ou les faits dans leurs clips.
Dans une histoire de lingettes jetables dans les toilettes, la chaine de télévision CBC a utilisé un grand nombre de faits dans leur voix off et s’est concentrée sur les discussions avec Barry Orr à Londres pour un grand article dans les nouvelles. (Mon seul temps d'antenne a porté sur la façon dont j’aimais le bon vieux papier de toilette à l'école!)
Dans une autre histoire sur le nouveau Règlement sur les effluents des systèmes d’assainissement des eaux usées, Global News a commencé par enquêter sur pourquoi Environnement Canada ne divulguerait pas la liste des collectivités qui ont été classées à risque élevé, moyen ou faible. Ils semblaient déterminés à prouver qu'il y avait un complot en vue qui menaçait l'eau potable publique. Plusieurs membres des comités techniques et moi, avons expliqué la différence entre l'eau potable et les eaux usées, et le but de la nouvelle réglementation. Nous avons essayé d'éliminer les craintes sur l'insalubrité de l'eau potable, et même fourni les noms des collectivités qui ont été identifiés comme à risque élevé et moyen.
Cependant, la journaliste avait déterminé l'histoire à l'avance. La pièce était intitulée « Comment votre eaux usée est salubre». Elle a dirigé cette pièce avec des images sur l'eau potable. Elle a parlé de la liste mystérieuse qu’Environnement Canada ne veut pas partager, puis pour confondre plus la question, elle est allé vers une collectivité qui fait face à des niveaux élevés d'uranium dans leur eau de source. (Mon clip a été : « c'est très grave » même si je ne sais pas à quoi je faisais allusion). J'ai essayé de faire un suivi avec quelques commentaires utiles que le RESAEU, le renouvellement de l'infrastructure et la présence de l'uranium dans l'eau potable d'une collectivité étaient chacune des histoires intéressantes. Dans une pièce de deux minutes, ils ont seulement semé la confusion, tromper ou même effrayer les téléspectateurs, mais la journaliste n'était pas d'accord.
Ces histoires sont disponibles sur les liens suivants:
Is your wastewater system high risk? The feds won't tell you. |
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