Le mois dernier, le commissaire à l’environnement a publié son rapport de 2014 intitulé: À la recherche d’un leadership : le coût de l’inaction en matière de changements climatiques. Ce rapport se penche sur les progrès du gouvernement dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’atteinte des cibles de réduction de son Plan d’action contre le changement climatique.
Le rapport montre que le gouvernement atteindra vraisemblablement sa cible de 2014, soit réduire les émissions de GES de 6 % sous les niveaux de 1990, principalement parce que la province a fermé ses centrales d’énergie alimentées au charbon. « Par contre, elle n’atteindra pas sa cible de 2020 », dit M. Miller, « parce qu’elle n’a pris que très peu de mesures supplémentaires pour mettre en œuvre le Plan d’action contre le changement climatique qu’elle a publié il y a sept ans ».
Le commissaire à l’environnement souligne que les transports, principalement les voitures et les camions, constituent la source d’émissions de GES la plus grande de la province. « Le Plan d’action de 2007 indique que le gouvernement devra recouper 19 mégatonnes (Mt) aux émissions de GES du secteur des transports d’ici 2020. L’objectif, malheureusement, a été réduit de près de 80 %. J’ignore pourquoi, et on n’a pas expliqué les autres mesures que le gouvernement de l’Ontario entend prendre. »
M. Miller dit que la province n’est plus le leader d’avant. « La Colombie-Britannique a créé une taxe sur le carbone, et le Québec a mis en œuvre un système de plafonnement et d’échange sur les crédits du carbone. Pendant ce temps, l’Ontario semble avoir perdu l’ambition qu’elle a déjà eue et qu’elle n’envisagera même pas les directives sur le développement urbain compacte, ni l’engagement sérieux d’électrifier le réseau de transports. »
Canadian Water and Wastewater Association