Une concentration minimale acceptable (CMA) de 0,05 mg/L (50 μg/L) est proposée pour le diquat (sous forme de cation) dans l’eau potable. Toute quantité excédant la CMA proposée devrait être vérifiée et suivie des mesures correctives adéquates s’il y a lieu.
Le diquat est un herbicide appliqué sur des cultures vivrières et dans les cours d’eau pour s’attaquer aux mauvaises herbes. La population canadienne en générale est donc possiblement exposée au diquat par l’alimentation et, dans une moindre mesure, par l’eau potable. En 2016, plus de 500 000 kg de diquat (à titre de principe actif) ont été vendus au Canada. De très petites concentrations de diquat ont été détectées dans les aliments. Les données fournies par les provinces et les territoires qui effectuent un suivi du diquat dans les sources d’eau et l’eau potable indiquent que les concentrations de diquat sont inférieures à la limite de détection.
Effets sur la santé : Dans les études à doses répétées sur des animaux, le diquat ciblait principalement les yeux, où il causait des cataractes, et aussi les reins et le foie. La CMA proposée de 0,05 mg/L (50 μg/L) est fondée sur la formation de cataractes.
Le comité sur la qualité de l’eau potable de l’ACEPU examine la proposition pour déterminer si l’Association devrait présenter des commentaires sur la recommandation proposée.
Pour consulter l’avis de la Gazette, publié le 27 juin 2020 dans la partie 1 de la Gazette, veuillez cliquer sur le lien suivant :
http://gazette.gc.ca/rp-pr/p1/2020/2020-07-04/html/notice-avis-fra.html
Canadian Water and Wastewater Association