Nous avons accueilli une autre remarquable Fenêtre sur Ottawa au début de juin. Je veux dire que par là que c’était un programme de conférenciers sur les politiques fédérales clés vraiment « remarquable ». Les personnes présentes semblaient être réellement impressionnées. En ce qui concerne le nombre de personnes inscrites… ce l’était moins.

Le comité de gestion efficace de l’énergie et de l’eau de l’ACEPU, dirigé par l’ex-président, Aaron Boulton-Chaykowski, de la Ville de Calgary, a regroupé des données comparatives sur le taux de consommation d’eau dans tout le pays. Ces données, qui comprennent l’année 2018, sont les plus récentes. Il y a eu des tentatives de normaliser ces données pour des comparaisons plus fiables entre différents endroits au pays. Un des problèmes soulignés par le projet est le grand nombre de structures et de mesures de taux utilisés à travers le pays.

Vous pouvez consulter le document à la page suivante:

L’événement présentait un bon nombre de conférences particulièrement intéressantes. Un panel de discussions sur le plomb a mis en lumière les problèmes que représente la mise en œuvre de la nouvelle recommandation fédérale de réduction de la concentration de plomb dans l’eau potable. Alors que les services publics sont déterminés à atteindre les plus basses concentrations possible, il existe de sérieux problèmes pour inciter les propriétaires résidentiels à remplacer leurs conduites de branchement et avec les impacts du contrôle accru de la corrosion sur le traitement des eaux usées.

Le projet de loi C-69, Loi sur l’évaluation d’impact, continue d’être la loi la plus controversée du gouvernement. Adopté en deuxième lecture au Sénat le 12 décembre 2018, le projet de loi C-69 propose, entre autres choses, de créer une nouvelle agence d’évaluation d’impact et de remplacer l’Office national de l’énergie par la Régie canadienne de l’énergie.

Le rapport sommaire de novembre 2019 de la réunion du Conseil consultatif des intervenants du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) a été publié le 22 mai 2019

 Les sujets abordés comprenaient : les populations vulnérables ; les produits chimiques et l’exposition en milieu de travail ; l’élaboration d’un cadre d’établissement des priorités pour la gestion des produits chimiques après 2020 ; la substitution éclairée. 

Chaque année, les entreprises, les établissements et autres installations au Canada doivent déclarer les polluants qu’ils rejettent et éliminent dans l’air, l’eau et le sol à l’Inventaire national de rejets de polluants (INRP) du gouvernement du Canada. Les renseignements recueillis sont publics et aident le gouvernement fédéral à fixer des priorités et à réaliser le suivi du rendement en matière d’environnement, ainsi qu’à fournir aux Canadiens et Canadiennes l’occasion d’en savoir davantage sur la pollution dans leur environnement.

Les eaux usées font partie de la série des aperçus de secteurs de l’INRP. L’aperçu de ce secteur affiche les substances reconnues par l’INRP qui sont détectées dans les eaux usées et les tendances d’émission de polluants entre 2009 et 2017. Il résume également les mesures prises par les installations pour l’atténuation des impacts environnementaux.

Le gouvernement du Canada investira 89,7 millions de dollars sur cinq ans pour moderniser les services de surveillance de l’eau au Canada. Grâce à ces investissements, le gouvernement aide les Canadiens et Canadiennes à obtenir en temps opportun les renseignements les plus précis possible sur les débits et les niveaux d’eau dans les cours d’eau et les lacs partout au Canada.

Les pratiques de gestion des actifs liés aux infrastructures sont reconnues au Canada pour permettre aux municipalités de prendre des décisions d’investissement stratégiques. La province de l’Ontario a demandé aux municipalités d’élaborer des plans de gestion des actifs pour recevoir du financement provincial. Par conséquent, plus de 90 % des municipalités ont obtenu l’approbation du conseil municipal pour leur plan de gestion d’actifs. De plus, le Programme de gestion des actifs municipaux, un fonds de 50 millions de dollars destiné au renforcement des capacités, a été confié à la Fédération canadienne des municipalités (FCM) par Infrastructure Canada (INFC) pour permettre l’adoption et l’amélioration des pratiques de gestion des actifs dans le secteur municipal au Canada.

L’objectif de cette nouvelle norme est de fournir des critères de conformité et des conseils pour la conception de nouvelles collectivités résilientes aux inondations en ce qu’elle fait uniquement référence au quartier domiciliaire Greenfield. La norme est en cours de révision jusqu’au 30 juin.

Le financement du Water Technology Acceleration Project’s (WaterTAP, Projet de développement accéléré des technologies de l’eau) par le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario (MEDJCT) a pris fin en mars pour des raisons d’économie de coûts invoquées par le gouvernement provincial. Par conséquent, le projet cessera ses activités le 30 juin 2019.

Le concours pour l’eau du robinet ayant le meilleur goût (Best Tasting Tap Water) s’est tenu à Denver du 10 au 12 juin dans le cadre de la conférence annuelle et de l’exposition (ACE) de l’AWWA.