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Nouvelles de l'ACEPU
Le magazine WE&T de WEF m’a récemment demandé de formuler une réponse à la question suivante : « Comment les gens s’attaquent-ils aux questions de l’eau à l’échelle locale dans le monde et …quelles initiatives innovantes votre région entreprend-elle pour les régler ? ». La composition de nos membres est diversifiée et nos défis sont nombreux, je ne pourrais pas cibler une question particulière, voici donc ce que j’ai présenté de la part de l’ACEPU :
Projets fédéraux
Une concentration maximale acceptable de (CMA) de 0,11 mg/L (110 μg/L) est proposée pour le dicamba dans l’eau potable. Le dicamba est un herbicide systémique sélectif homologué pour utilisation sur les pelouses et le gazon, ainsi que sur les sites industriels et agricoles. En 2016 (soit l’année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles), plus de 100 000 kg de dicamba (à titre de principe actif) étaient vendus au Canada.
Nouvelles provinciales
Une nouvelle proposition de modification règlementaire a été publiée par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs le 6 octobre 2020. La date butoir de présentation de commentaires est le 20 novembre 2020. Les modifications proposées entraineront des changements au Registre environnemental des activités et des secteurs qui permettront aux entreprises de faire passer leurs activités de prélèvement d’eau à court terme à faible risque, comme les tests de pompage et les activités d’assèchement de chantiers de construction à « un processus d’approbation plus souple ». Ce projet de Loi révisé prévoit des mesures permettant l’accélération de projets d’infrastructure, tout en conférant à l’autorité des marchés publics (l’autorité) un rôle de surveillance accru sur les contrats publics qui découlent de ces projets. Un projet d’infrastructure pourrait bénéficier d’une, ou de plusieurs, des mesures suivantes : (1) une procédure d’expropriation simplifiée ; (2) la possibilité d’entreprendre des travaux sur une partie du domaine de l’État avant l’obtention des droits requis ; (3) l’adaptation de certains processus applicables en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement, notamment ceux relatifs à l’obligation d’obtenir une autorisation ministérielle pour effectuer des activités et ceux applicables à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement ; (4) une soustraction de l’application des dispositions de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme pour les interventions gouvernementales ainsi que des allègements à la procédure d’obtention d’une autorisation municipale. Le gouvernement de l’Ontario accorde 500 millions de dollars aux municipalités par l’entremise du Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario (FPMO). La province maintient la structure globale de ce fonds, annoncé au congrès annuel de l’Association des municipalités de l’Ontario en août 2020. Les municipalités ont été informées le 29 octobre 2020 de leurs allocations pour 2021, qui leur apporteront la stabilité et de l’appui dont elles ont grandement besoin. Le FPMO est le principal programme provincial de subventions qui permet de répondre aux besoins de 389 municipalités en fonction de leurs priorités locales, particulièrement des collectivités nordiques et rurales. Nouvelles des membres
Fondé à Ottawa en 1955, J. L. Richards & Associates Limited (JLR), fournisseur de services d’ingénierie, d’architecture et de planification de haute qualité à des clients des secteurs privés et publics, est l’une des sociétés les mieux gérées de la liste des membres du club Platine du Canada. JLR, avec des bureaux régionaux à Kingston (1971), Sudbury (1974), Timmins (2001), North Bay (2005), Hawkesbury (2012) et Guelph (2013), est parfaitement bien située pour prendre en charge un éventail de projets et les réaliser dans les délais et selon les budgets alloués. Revue de presse
La Ville de Baie Verte à Terre-Neuve-et-Labrador a dû s’acquitter d’une amende de 50 000 $ après avoir reconnu sa culpabilité pour avoir déversé des eaux fortement chlorées dans une rivière de la localité. L’infrastructure vieillissante de la Ville, particulièrement son réseau de distribution d’eau potable, a connu à répétition des problèmes de fuites d’une conduite dans la rivière Baie Verte, qui compte une importante population de saumons. Même si le chlore est souvent utilisé dans les installations de traitement des eaux usées et les réseaux de distribution de l’eau potable, de grandes concentrations et des résidus de chlore peuvent être nocifs pour les poissons. Selon un rapport de 2018 du journal The Telegram de Saint-Jean, le maire de Baie Verte, Brandon Philpott, et son équipe ont eu de la difficulté à colmater la fuite de chlore après sa découverte, et ont sans doute dû s’efforcer pour trouver des fonds destinés à sa réparation. « Nous tentons de faire tout notre possible pour nous assurer que c’est fait », a déclaré Philpott à The Telegram. « Nous souhaitons effectuer la réparation, et nous pensions visiblement l’avoir faite à deux reprises. » (anglais seulement) |
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