Nous pouvons tous apprendre beaucoup d’une catastrophe, ou de toute défaillance d’un système, et je n’ai pas besoin que ça se passe dans ma ville pour en tirer de précieuses leçons. Le mal de tête de quelqu’un d’autre peut être un exemple de ce qui « pourrait » nous arriver, nous permettant ainsi de l’éviter, de nous y préparer ou d’y répondre. L’année 2024 nous a certainement offert une série de catastrophes et de défaillances de systèmes d’où tirer des leçons. Nous avons tous suivi la rupture de la conduite maitresse à Calgary, mais d’importantes défaillances sont aussi produites ailleurs dans le pays, causant de graves dommages dans de grandes villes comme Montréal, Ottawa et Vancouver. Une coupure d’électricité à Edmonton a mis la ville en état d’alerte et d’abondantes précipitations ont inondé les autoroutes et le réseau de transit de Toronto.

ISO TC 224 est l’un des nombreux comités techniques d’ISO (Organisation internationale de normalisation). Elle a été créée en 2002 et ses membres proviennent de 35 pays participants, dont le Canada. De plus, on y accueille des membres de 36 pays observateurs. Ce travail est incroyablement important pour constituer une référence internationale en matière de services d’eau potable et, avec un meilleur soutien, il pourrait servir de base à l’élaboration de normes canadiennes.

Toute personne désirant obtenir plus d’information sur ISO et les possibilités de se joindre à un groupe de travail peut communiquer avec Duncan Ellison à duncanellison@gmail.com.

Santé Canada a publié l’objectif final pour le PFAS dans l’eau potable. Cet objectif représente une approche prudente à l’égard du groupe de produits chimiques. La valeur de l’objectif fixée à 30 ng/L (pour la somme des concentrations de 25 PFAS précises) vise à réduire l’exposition aux PFAS présentes dans l’eau potable. Lorsque les PFAS sont détectés dans l’eau potable, il convient alors d’examiner la gestion des risques pour la santé et de discuter du problème et des options de traitement (le cas échéant) avec les parties concernées, en tenant compte des particularités de chaque situation.

Le comité de l’ACEPU sur la qualité de l’eau potable a examiné et commenté le document au moment de sa rédaction. Le comité a également publié une fiche technique sur les PFAS (qui est en cours d’actualisation pour refléter cet objectif et l’information la plus récente).

Le gouvernement du Manitoba a adopté le Règlement sur les cibles en matière de nutriments en vertu de la Loi sur la protection des eaux, fixant des cibles officielles de réduction des nutriments pour le lac Winnipeg et ses affluents, notamment les rivières Rouge, Winnipeg, Saskatchewan et Dauphin. Cette initiative vise à améliorer la qualité de l’eau et combattre la hausse des taux d’azote et de phosphore qui entrainent souvent la prolifération d’algues potentiellement toxiques. Le règlement oblige à présenter régulièrement des rapports sur la progression des cibles et des mesures entreprises pour la réduction des nutriments et des pratiques exemplaires de gestion. Les parties concernées, y compris la Commission du bassin de la rivière Rouge, Manitoba Pork et la Manitoba Association of Watersheds (association des bassins versants du Manitoba) ont exprimé leur soutien au règlement, en mettant l’accent sur leur rôle dans les efforts de protection environnementale et l’importance de données fiables.

Le gouvernement canadien collabore avec diverses parties prenantes pour promouvoir une économie propre en Saskatchewan, en reconnaissant l’impact des changements climatiques sur l’environnement et l’économie. Les projets comportent l’engagement, aux côtés des dirigeants autochtones et des communautés locales, d’explorer les possibilités de capture du carbone, de minéraux critiques, de combustibles propres et de production d’électricité. La Saskatchewan prévoit une importante croissance du nombre d’emplois dans le secteur des énergies propres d’ici 2050. Des investissements sont destinés à des projets d’énergie renouvelable, de transformation de minéraux critiques, d’exploitation à faibles émissions de la mine de potasse, de mise au point de petits réacteurs modulaires et d’énergie propre, notamment ceux affectés aux communautés des Premières Nations. Le gouvernement finance également des bornes de recharge pour véhicules électriques et des projets de réduction de la pollution.