NOUVEAU – Fédéral : Un gouvernement minoritaire signifie qu’il faudra sensibiliser l’ensemble des partis aux dossiers clés
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Ceci est une analyse des résultats des élections fédérales réalisée par Temple Scott Associates.
Les grandes lignes
Le Parti libéral de Justin Trudeau a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections fédérales du 20 septembre et formera un deuxième gouvernement minoritaire consécutif.
Les libéraux ont choisi de dissoudre l'ancien parlement minoritaire et de devancer les élections en espérant que le solide appui du public dont le Parti a bénéficié pendant la majeure partie de la pandémie de COVID-19 se traduirait par une majorité.
Mais les électeurs ont ramené les libéraux au pouvoir dans un Parlement constitué de manière quasi-identique au précédent. Au moment de la publication du présent billet, les partis à la Chambre des communes se classaient comme suit (en fonction du nombre de candidats en tête ou élus) :
- Libéraux 158 (+1)
- Conservateurs 119 (-2)
- Bloc Québécois 34 (+2)
- NPD 25 (+1)
- Parti vert 2 (-1)
Impact sur les relations gouvernementales
Avec un autre gouvernement minoritaire au pouvoir, les efforts de sensibilisation devront être soutenus par l'établissement de relations tant avec le gouvernement au pouvoir qu’avec les partis d'opposition. Cela est particulièrement vrai étant donné qu’il est rare de voir un gouvernement minoritaire remplir un mandat complet de quatre ans – ce qui signifie qu’encore une fois, le gouvernement et les partis d'opposition ne prioriseront pas les dossiers à long terme. Avec le contingent continu du Bloc au Parlement, l'impact ou la façon dont certains enjeux sont perçus au Québec devra également façonner les efforts de sensibilisation auprès du Parlement. De plus, les comités de la Chambre continueront d'avoir un impact significatif sur la législation et l'orientation politique du gouvernement compte tenu de leur majorité au sein de l'opposition.
Les élections se sont déroulées dans un contexte d'une quatrième vague de la pandémie de COVID-19, alors il est probable que le prochain Parlement se concentrera moins sur les questions liées à la COVID-19 étant donné le taux de vaccination élevé au Canada et la nécessité largement partagée de réduire certaines dépenses liées à la pandémie.
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