L’ACP se joint à la lutte pour assurer l'avenir de la Ligne 5
De nombreuses organisations demandent depuis des années le déclassement de la Ligne 5 d’Enbridge p
our des raisons environnementales. Construit en 1953, ce pipeline passe par le détroit de Mackinac, où il devient sous-marin. Il est en service, sans incident, depuis plus de 60 ans.
Partant du Wisconsin et allant jusqu’à Sarnia, en Ontario, après avoir traversé le détroit de Mackinac, la Ligne 5 fait 1 038 km. Elle permet le transport de pétrole brut léger et de liquides de gaz naturel, qui aident à assurer la qualité de vie des habitants du Michigan. Elle joue également un rôle essentiel pour l’industrie canadienne du propane.
La Ligne 5 a subi un examen de sécurité fédéral des plus rigoureux et un test de sécurité réalisé à des pressions beaucoup plus élevées que celles auxquelles elle est normalement soumise. Elle a aussi fait l’objet d’un rapport d’analyse indépendant sur les solutions de rechange, commandé par l’État du Michigan. Ce document conclut que la Ligne 5 peut être exploitée de façon sûre et fiable dans un avenir prévisible.
Selon le
rapport d’analyse sur les solutions de rechange [en anglais seulement] réalisé par Dynamic Risk, le transport ferroviaire et les itinéraires de rechange reculés ne peuvent constituer des solutions de remplacement viables. Ce document fournit le coût estimatif de la prestation de service pour certaines solutions de rechange, dont la traversée du détroit dans de nouvelles tranchées ou un nouveau tunnel, à proximité de l’endroit où la Ligne 5 franchit le détroit Mackinac. Les coûts d’exploitation des solutions de rechange seraient les mêmes que ceux de l’infrastructure permettant actuellement la traversée du détroit. Selon le rapport, le coût différentiel de ces solutions est négligeable – moins de 0,05 $ le baril – et n’aurait pas d’effet discernable sur l’alimentation en propane (page MS3). Le rapport conclut enfin que la Ligne 5 peut être exploitée indéfiniment.
Cependant, le ministre de la Justice de l’État du Michigan, Bill Schuette, a la ferme intention de la déclasser. De plus, les opposants à la Ligne 5 ont obtenu l’autorisation de tenir un référendum – qui pourrait obliger les opérateurs du pipeline à l’utiliser uniquement pour le transport de liquides de gaz naturel – et ils sont en train de recueillir les 25 000 signatures requises à cette fin. S’ils y parviennent, la législature devra encore ratifier cette initiative, mais selon une source de l’ACP au National Propane Gas Association (NPGA), il est peu probable qu’elle le fasse.
L’ACP est en train d’organiser des rencontres, qui doivent avoir lieu en juillet, avec la députée fédérale de Sarnia–Lambton, Marilyn Gladu, et le député provincial de Sarnia–Lambton, Robert Bailey. L’association participera aussi à une rencontre organisée par Enbridge afin de recueillir des commentaires dans le cadre du processus de consultation du Pipeline Safety Advisory Board du Michigan. L’ACP y soumettra des commentaires au nom de ses membres.
L’ACP est en constante communication avec la NPGA, une association qui est également très préoccupée par cet enjeu. Cette dernière a tenu dernièrement une journée de lobbying avec ses membres, et la Ligne 5 a été au centre des discussions.
Si vous avez des questions ou souhaitez obtenir plus d’information, veuillez communiquer avec Allan Murphy en écrivant à
allanmurphy@propane.ca.