La réduction de la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada posera des défis de taille au secteur du pétrole et du gaz de notre pays, mais elle sera essentielle pour que celui-ci respecte l’engagement qu’il a pris de lutter contre les changements climatiques, a déclaré le Comité sénatorial de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles dans un rapport publié le mois dernier.
Le document intitulé Le pétrole et le gaz canadiens dans une économie à faibles émissions de carbone est le quatrième rapport produit par le comité dans le cadre de son étude continue sur la transition du Canada vers une économie qui produirait moins de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre, tout en demeurant prospère et dynamique. Le comité étudie ce qu’il en coûtera à la population canadienne pour respecter les objectifs de réduction des GES définis dans la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, souvent appelée « Accord de Paris ». Il se penche sur l’effet qu’aura l’engagement pris par le Canada sur les cinq secteurs de l’économie canadienne qui produisent le plus d’émissions.