Le jour des élections approche au Québec et au Nouveau-Brunswick. Au Nouveau-Brunswick, les citoyens se rendront aux urnes le 24 septembre, tandis qu’au Québec, le scrutin aura lieu le 1er octobre.
Si le début des deux campagnes a été consacré à des thèmes centraux comme la santé et l’éducation, plusieurs annonces et éléments des plateformes électorales des différents partis sont susceptibles d’intéresser plus directement les membres québécois et néo-brunswickois de l’ACP.
Au Québec, le Parti libéral du Québec (PLQ) a promis de consacrer une enveloppe supplémentaire de 2,9 G$ d’ici 2023 à la mobilité durable. Les libéraux sont favorables à l’actuel système de plafonnement et d’échange, qui est destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La Coalition avenir Québec (CAQ) appuie les objectifs internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et a déclaré vouloir faire la promotion de « l’innovation technologique » pour les atteindre.
Le Parti québécois (PQ) interdirait tout nouveau projet d’exploitation des énergies fossiles et surveillerait plus étroitement les projets en cours dans ce secteur. Le PQ demanderait en outre à la Caisse de dépôt, le bas de laine des Québécois, de cesser d’investir dans l’exploration et l’exploitation des énergies fossiles ainsi que dans tout projet lié aux pipelines.
Enfin, Québec solidaire (QS) propose une gestion plus durable des déchets, notamment par l’interdiction de l’utilisation de certains produits toxiques. Le parti instaurerait une politique fondée sur le principe du pollueur-payeur en matière de déchets. Il présenterait aussi un programme visant à réduire de 85 % les émissions de dioxyde de carbone sur 30 ans.
Un sondage réalisé le 27 août dernier plaçait la CAQ en tête (34,2 % des intentions de vote), suivie du PLQ (28,3 %), du PQ (19 %) et de QS (13 %).
Pendant ce temps, au Nouveau-Brunswick, les candidats commencent à formuler des promesses sur les questions énergétiques et l’environnement.
Le 29 août, le chef libéral, le premier ministre Brian Gallant, a promis que, si la population reporte son parti au pouvoir, le gouvernement libéral gèlera pendant quatre ans les tarifs d’électricité des clients résidentiels et commerciaux. M. Gallant a aussi déclaré que les libéraux ajouteraient au cabinet un nouveau poste ministériel, celui de ministre responsable de la Réduction des formalités administratives.
Le 27 août, le chef du Parti progressiste-conservateur, Blaine Higgs, avait annoncé que si, son parti était élu, il ferait en sorte que le Nouveau-Brunswick se rallie à l’Ontario et à la Saskatchewan dans la contestation de la taxe fédérale sur le carbone. M. Higgs avait aussi promis d’instaurer des mesures d’allègement fiscal afin de rembourser tous les Néo-Brunswickois ayant été obligés par le gouvernement fédéral de payer la taxe sur le carbone.
L’ACP analysera les résultats des élections au Québec et au Nouveau-Brunswick dans son infolettre du mois d’octobre.