De nouvelles recherches concluent qu’il est temps que les gouvernements élaborent des stratégies claires, pratiques et réalistes afin d’éliminer les émissions nocives de diesel dans les zones scolaires. Un tel objectif peut être atteint en remplaçant les autobus scolaires au diesel par des autobus alimentés au propane, un carburant à faible émission.
On sait depuis longtemps que les émissions des véhicules diesel sont mauvaises pour la santé de ceux qui y sont exposés.
Dans une nouvelle étude publiée en mars et intitulée
School Bus Emissions, Student Health and Academic Performance (anglais seulement), des chercheurs de l’université d’État de Géorgie concluent que les enfants transportés dans des autobus alimentés au diesel « sont exposés à des niveaux élevés de pollution atmosphérique ; [et que] la modification de ces moteurs peut réduire de façon importante leur exposition à des polluants ».
Plus précisément, l’équipe de recherche déclare que ses travaux lui ont permis d’établir que des modifications apportées aux moteurs diesel entraînent des améliorations pour la santé, ce qui n’a rien de surprenant, mais également une hausse des résultats scolaires en anglais (la recherche a été réalisée auprès d’élèves anglophones) et, dans une moindre mesure, en mathématiques. Selon cette étude, « les résultats donnent à penser que les modifications apportées aux moteurs diesel peuvent avoir des répercussions considérables, et fort rentables, sur la santé et le fonctionnement cognitif ».
Cependant, si remplacer de vieux moteurs au diesel par des modèles plus récents est déjà un pas dans la bonne direction, cela ne saurait constituer la solution idéale.
La meilleure chose à faire, ici, est de remplacer les autobus scolaires roulant au diesel par des autobus alimentés au propane. Cela permettrait une réduction immédiate de 98 % des toxines dangereuses – ou matières particulaires – ainsi qu’une amélioration de la santé des élèves et de leurs résultats scolaires, au fur et à mesure que les autobus au diesel seraient retirés de la circulation.
Cette nouvelle étude s’ajoute aux recherches qui ont déjà été réalisées sur le lien existant entre les émissions de diesel et leurs effets sur la santé. Il a été démontré que les matières particulaires sont associées à des risques accrus de diabète et de maladies cardiovasculaires, pulmonaires et rénales.
Depuis que la province du Nouveau-Brunswick a pris la décision, dernièrement, d’acheter des autobus scolaires au propane, il est possible de constater des progrès dans l’utilisation élargie d’autobus scolaires roulant grâce à ce combustible à faible émission.
L’ACP continuera à faire pression sur les gouvernements afin qu’ils considèrent les avantages que présente un combustible à faible émission comme le propane dans le domaine du transport, notamment pour les véhicules revenant à leur point de départ, dont les autobus scolaires.
En plus des avantages que présente le propane sur le plan économique et environnemental, l’amélioration de la santé des élèves est, en elle-même, une raison suffisante pour agir sans tarder.
Pour plus d'informations sur l'auto-propane ainsi que sur les automobilistes et autres exploitants d'autobus scolaires ayant adopté le changement, consultez le
site Web de l'ACP sur l'auto-propane.