Le ministre des Transports continue de faire avancer le projet de réglementation relative aux temps de vol et de service en vol, bien qu’il semble bloqué au Conseil du Trésor. L’ACH, l’ATAC et d’autres associations qui partagent des intérêts semblables continuent de s’opposer à cette nouvelle réglementation oppressive qui reçoit aussi une opposition importante de la part de députés libéraux et conservateurs. Cette réglementation proposée et ses implications potentielles, particulièrement pour les collectivités nordiques, éloignées et autochtones, menace d’être un facteur dans l’issue des prochaines élections fédérales. Pour les exploitants de services de taxi aérien à voilure fixe et par hélicoptère, la réglementation proposée dans sa forme actuelle forcerait les exploitants à considérablement réduire les périodes de travail ou à obliger les exploitants à assurer la disponibilité de deux pilotes pendant les périodes plus occupées. Les opérations RAC 702 (travail aérien) ont été exclues de l’application de la nouvelle réglementation, mais dans une industrie où nous sommes souvent également soumis à l’application du RAC 703 (taxi aérien), cette nouvelle réglementation créerait aussi un cauchemar au plan du suivi du type d’opérations aussi bien pour les membres d’équipages que pour les exploitants.