Ce lundi, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a ajouté la fatigue dans les secteurs de l’aviation et de la marine à sa liste de surveillance pour 2018. Dans le secteur ferroviaire, la fatigue faisait déjà partie de la liste de surveillance du BST. L’ACH et d’autres reconnaissent que les règlements relatifs aux heures de travail de pilotes doivent être révisés selon les données scientifiques sur la fatigue, mais l’ACH considère que la réglementation proposée sur la fatigue n’est pas appuyée par ces données. Ces règlements ne conviennent pas à la communauté de l’hélicoptère. Ils s’appliquent davantage aux grands transporteurs internationaux qui font des vols réguliers. Notre structure réglementaire a été fondée sur divers règlements pour divers segments de l’industrie. Il y a des centaines d’exemples dans les RAC. De plus, le Résumé de l'étude d'impact de la réglementation (REIR) n’a aucunement pu démontrer son impact négatif sur notre industrie. Le personnel de Transports Canada n’a aucune idée des implications ruineuses de la réglementation proposée sur notre industrie. Cette réglementation est encore à l’étude par la Conseil du Trésor alors que son ministre examine la question pour déterminer si le processus de consultation et l’analyse économique ont été complets et équitables. L’ACH considère que l’ajout au secteur du transport aérien de la fatigue à la liste de surveillance 2018 du BST met en valeur l’importance de « bien faire les choses » pour que toute nouvelle réglementation améliorera effectivement la sécurité plutôt que de nuire à notre industrie.
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